The Great 2016 Canadian Rockies Journey suite 02

Bonjour tout le monde, ça fait longtemps qu'on a pas donné de nouvelles car nous avons été dans les parc nationaux durant 11 jours et depuis qu'on est sorti de là on a pas trouvé d'accès internet nous permettant de vous donner des nouvelles. Voici donc la suite de notre récit.

Nos vêtements sont maintenant tous propres. C’est un nouveau départ. Malheureusement la température n’est pas de notre côté. Vendredi, c’est la St-Jean-Baptiste, il pleut et ça ne semble pas vouloir s’arrêter. Je décide d’aller prendre une douche à pied. Nous y sommes allé moi et Marc-André hier et ça devrait aller. Pour me rendre c’est un charme mais au retour je me perd, je tourne en rond, je reviens au même endroit même si j’ai le plan du camping dans les main. Tout ça en pensant toujours aux “fameux” ours dont on nous parle partout. Au bout de 30 minutes je reviens finalement au campeur, en sueur, pensant que mon chum serait mort d’inquiétude. Pas du tout. Il a la tête sous le lit et essaie de réparer le chauffage au gaz qui refuse de démarrer depuis ce matin. Comme il fait 10 degrés dans le campeur à notre réveil et qu’on n’a pas l’électricité il faudrait que ça fonctionne. Finalement après 1 heure de zigonnage ça recommence à fonctionner sans que le problème ait été identifié. Tant pis, l’important c’est que ça fonctionne. Comme il pleut on décide de se rendre à La Miette pour les bains chauds en écoutant de la musique québécoise  On passe d’abord à la station de vidage. Les campeurs parmi vous apprécieront le nec plus ultra de la station de vidage. 10 emplacements tous fonctionnels. Ça prend un certain temps pour se rendre à La Miette car les derniers km de route sont très sinueux mais le déplacement en vaut le coût. Les piscines chaudes sont a 40 degrés. L’eau doit être refroidi car elle sort de terre à 54 degrés. C’est très plaisant quand il fait environ 10-12 dehors. On alterne entre les piscines chaudes et froides, toujours sous la pluie mais l’expérience est bien agréable et ce n’est pas trop achalandé.

Le lendemain, repluit et pas chaud avec ça. On décide d’aller visiter le Maligne Canyon. Le canyon est TRÈS profond mais pas très large au début. Il y a quelques petits ponts qui nous permettent de prendre la mesure de tout ceci.  Le soleil fini pas se montrer de temps en temps. Ce sera notre activité du samedi.

Dumping station, Whistler

Canyon lac Malygne

Canyon lac Malygne

Canyon lac Malygne

Sandra au camping Whistler à Jasper
Il est précisément 22:00 hres, le soleil se couche à  22:07

Nos premiers Wapiti

Enfin une journée de soleil. C’est la première depuis les 4 jours qu’on passe à Jasper. On décide d’aller au téléphérique du mont Whistlers qui est tout juste à 4 km de notre camping. Comme c’est dimanche il y a beaucoup de monde et on doit attendre 1 heure avant de monter. C’est pas grave…on a tout notre temps. Lorsqu’on arrive finalement en haut le ciel s’est ennuagé. La température en haut du mont est de 6 degrés mais en bon québécois que nous sommes nous avons des manteaux adéquats, tuques et mitaines. Nous utilisons le sentiers pédestres qui nous amène tout en haut du mont. C’est impressionnant. La vue est magnifique. La randonnée est quand même pas mal exigante mais comme on a pas trop bouger depuis deux jours ça me fait le plus grand bien. On voit une belle montagne enneigée au loin. Un monsieur nous dit qu’il faut absolument visiter cet endroit. Le mont Édith Cavell. On met ça sur notre liste. On a profiter de cette journée pour changer de site de camping, celui que nous avions n’était pas génial. À la fin de la journée oh! Surprise! Je peux reculer le campeur sur notre site. C’est toute une promotion! Une grande marque ce confiance de la part de mon chum. Je m’endors ce soir là toute fière de moi. Je crois que je vais indiquer ça dans mon CV J

Tout en haut du mont Whistler

Sandra en Alpiniste

Un photographe sur le mont Whistler, panoramique pris accidentellement par Sandra

Mont Whistler, infrarouge

Lundi soleil. On va au lac Maligne et pour la deuxième fois depuis le début de notre aventure je me mets en short, la première fois c’est quand j’ai fait du lavage car je voulais laver mes pantalons. C’est une destination très courue dans le coin. On finit par y arriver à midi car la route est très sinueuse. Nous réussissons à avoir des billets pour le bateau qui nous mène jusqu’au bout du lac à 15:15h. On retourne au stationnement, on dîne et on fait un petit sentier tout joli le long du lac. J’ai bien aimé le tour de bateau. Le lac est entouré de montagnes majestueuses dont plusieurs sommets sont enneigés. Au bout du lac il y a une presqu’île et on peut débarqué 10 minutes pour y prendre des photos. À cette endroit la couleur de l’eau est particulièrement belle. Clic, clic, clic et on est reparti. Nous arrêtons à Jasper en revenant pour télécharger La Presse (20 minutes par Presse) et faire quelques courses. Ce soir là on fait notre premier feu de camp. Youppi! C’est l’été!

Sandra nous conduisant vers le lac Malygne

Sur la lac Maligne

Spirit Island

Spirit Island infrarouge

Le retour de Spirit Island

Mardi, la journée commence sous le soleil. On se rend au mont Édith Cavell. Ça c’est le plus tordu des chemins tordus que j’ai jamais vu. C’est moi qui conduit. Le GPS nous présente un spaghetti sur un fond vert. Je suggère à Marc-André de faire la descente. C’est VRAIMENT quelque chose. Il y a d’ailleurs une station ou les remorques en tous genres doivent être décrochées avant de se lancer sur cette route. Nous sommes vraiment tout près de cette énorme montagne. Il y a 2 glaciers à cet endroit. Ça vaut la route qu’on a dû faire pour s’y rendre. Marc-André a le temps de faire quelques photos mais les nuages sont de nouveaux avec nous et il commence a pleuvoir. Nous avons même été témoin d’une mini avalanche. Nous en avons quand même bien profité. En redescendant, en campeur, nous avons même vu un ours. Marc-André c’est empressé de le photographier. Nous reprenons la route des Glaciers en direction de Lac Louise, la même route qu’on a fait en sens inverse la semaine dernière. Sous la pluie. À 16h il pleut sans relâche et on décide de s’arrêter pour la nuit question de voir cette route magnifique sous le soleil.

Sur la route du mont Edith Cavell

La route était très étroite et sinueuse, Sandra a passé sa dernière épreuve de conducteur de poids lourd. Elle désormais certifié, elle a eu un très bon professeur. Notre 24 pieds passait tout juste mais on a rencontré un couple de Hollandais fort sympathique qui eux s'étaient aventurer avec un 28 pieds.

Nous avons bien fait d’attendre cette route est vraiment magnifique. On arrête souvent tout au long du trajet pour prendre des photos. Nous nous rendons jusqu’au parc Yoho en Colombie-Britannique, c’est un tout petit parc national près du parc de Banff. On espérait trouver une épicerie à Field mais il n’y a absolument aucun commerce dans ce village. On campe dans un camping pas de service, encore, car le camping principal est complet. Nous aurions besoin de remplir notre réservoir d’eau fraîche mais l’eau n’est pas potable, on va donc ménager celle qui reste. Nous sommes juste à côté d’une GROSSE montagne ou le soleil se couche sous un spectacle magnifique.

Sandra au lac Peyton
Sandra vous certifie que la couleur du lac est tel quel

Lac Peyton, infrarouge coloré, notez que j'ai diminué la saturation du lac car je trouvais que le naturel faisait trop artificiel.

Pour en savoir plus sur l'infrarouge, consultez mon article sur ce blog:
               http://marc-andrecote.blogspot.ca/2011/11/font-face-font-family-cambriap.html

Sur la route des Glaciers, infrarouge n&b

Sur la route des Glaciers, infrarouge n&b

Sur la route des Glaciers, infrarouge n&b

Lac Waterfowl, sur la route des Glaciers

Lac Waterfowl, sur la route des Glaciers, infrarouge n&b

Sandra au camping du parc Yoho, derrière le Cathedral Mountain

Jeudi, on se réveille sous une pluie torrentielle. On a oublié nos chaises dehors :( Mais rien ne nous arrête on décide quand même de se rendre à la chute Takakkaw. Nous y avons pris le virage le plus serré qu’on a jamais pris. Marc-André a été obligé de reculer pour y arriver. C’est une chute 7 fois plus haute que celles de Niagara. Impressionnant. Heureusement il y a un petit répit côté pluie et Marc-André réussi à prendre des photos. Nous devions nous arrêter au lac Émeraude mais il pleut et on décide de passer droit. Nous nous rendons à Golden. Hé oui Golden, comme le chien de Brigitte. C’est une petite ville où les activités de plein air sont à l’honneur.  Nous nous rendons à un refuge où il y a un grizzli en captivité. Nous devons prendre les chaises d’une station de ski pour arriver à l’enclos de Boo (l’ours en question). C’est une très grand espace aménagé pour le nounours mais à notre arrivée pas de Boo. Marc-André chiale un peu…c’est une arnaque….c’est comme les baleines…vous voyez le genre? Quand tout à coup ho! Miracle! Boo apparait. C’est un ours de 14 ans qui semble apprécier les touristes. Il y a une clôture électrique qui nous sépare du spécimen. Ouf! On est le 30 juin aujourd’hui. Fête du Canada. On a essayé 2 campings et c’est complet. On décide donc de s’arrêter dans le stationnement municipal de Golden où quelques campeurs sont déjà installés. Nous avons réussi à remplir notre réservoir d’eau fraîche dans un des campings pleins. On fête le Canada en prenant une petite photo patriotique. Je met le pyjama canadien que j’ai acheté a Banff ainsi que mes petits drapeaux canadiens. Ça nous fait quelque chose à faire après souper. À ma grande surprise on a pas si mal dormi. Il y a eu quelques trains qui sont passés mais heureusement sans siffler. 

La chute Takkakaw qui veut dire en Cri: "Maudite belle chute"
Cette chute est 7 fois plus haute que les chute Niagara avec 7 fois moins de touristes.
Donc un rapport de 49 fois mieux

Devine qui vient dîner chérie?

Sort les steaks ça presse et ferme la porte.

Sandra faisant un Sodoku au ronronnement d'un locomotive stationnée

Après quelques nuits où la thermomètre s'arrêta à 4 C, Sandra décida d'adopter pour le pyjama à la mode du Haut Canada

Fête du canada, Sandra passe inaperçue

Vendredi, on s'en va dans la vallée de l'Okanagan. C'est moi qui conduit. La route transcanadienne n'est pas très agréable a conduire depuis hier. C'est une route à double sens avec des virages serrés et des côtes où la limite de vitesse est de 100km heures. En plus, comme c'est un congé férié, il y a quantité de campeurs en tous genres en plus de tous les poids lourds. VRAIMENT pas plaisant. On change d'heure à quelque part dans ce trajet. On arrive a Kelowna et on se rend à un camping qu'on a sélectionné sur notre GPS. On arrive là, pas de camping. À la place des condos de luxe en construction. On sélectionne un autre camping mais cette fois-ci on appelle. Plein, un autre....plein. Je suis crevé et j'aimerais vraiment qu'on dorme ailleurs que dans une cour de Wal-Mart. Au troisième appel on trouve un camping, $60 la nuit, ça doit être un beau camping. On demande a notre GPS de nous y amener. On abouti finalement face à une petite maison dans un quartier résidentiel. J'entre l'adresse manuellement, on est pas à la bonne place pantoute. On retraverse le pont du lac Okanagan pour la troisième fois. On arrive au camping. Quelle déception! Un camping à 300m de l'équivalent de la 132, en plein soleil, pas d'accès internet. Mais on est crevé et on décide de faire avec. Après 13 jours de camping sans service il me semble qu'on aurait mérité mieux. Mais bon... la madame qui tient le camping est bien gentille et on dort bien loin des trains du CN. Pour une fois. 

Fête du Canada
Nous tentons un camouflage pour passer inaperçu

Aujourd'hui samedi c'est la journée ravitaillement. Costco, Wal-Mart, épicirie tout y passe. On vous écrit du stationnement du Home-Depot. Ce sont les meilleurs en connection wifi gratuite. On va prendre quelques jours pour se reposer dans le coin. La température est parfaite et c'est vraiment beau dans le coin. Il y a déjà des pêches locales à vendre ici en plus des cerises et bleuets.