lundi 28 février 2022

Anecdote de la Nouvelle Orléans

 

Anecdote de La Nouvelle-Orléans

 

 Dans le quartier français, je tente de saisir le caractère architectural de la place. Je suis au coin de la rue Royal et St-Ann. Une calèche approche, je décide de l’inclure dans le décor. Je me positionne, fais mon cadrage et je prends des images en rafale en surveillant l’évolution de cette calèche. J’ai l’œil bien vissé dans le viseur. Je porte attention au cheval qui, une fois qu’il aura tourné le coin, ça indiquera la fin de la séquence. À la toute dernière image juste avant que le cheval ne disparaisse du cadre, le voilà-tu pas qui tourne la tête et me regarde…ai-je bien vu? Je ne suis pas trop sûr, car tout se passe très vite et voir le monde au travers d’un viseur ben, c’est petit.

 

J’ai attendu de charger les images sur mon logiciel pour valider mon impression et voilà que je m’aperçois que je n’avais pas rêvé, à la dernière image, le cheval tourne la tête vers moi.

 On est tous le centre de notre univers sinon le centre de l’univers entier, car tout tourne autour de nous et quand je fais de la photo de rue j’essaie d’être discret et lorsque le sujet se détourne et me regarde c’est le signal que j’ai été repéré.

 Bon pourquoi le cheval a décidé de tourner la tête? Je n’y m’attendais pas! Je me suis dit, «je suis brûlé il m’a repéré» : 0

 Est-ce qu’il veut voir quel  touriste de #$%&?  le prend en photo ou comme on fait, par curiosité et ennui, il regarde qu’est-ce qui se passe autour de lui comme l'on fait en conduisant son auto?

 Bon et bien moi j’ai mon hypothèse qui est surprenante et vous qu’est-ce que vous en pensez?

 Les commentaires sont ouverts à tous.

 


      

Le cheval qui tourne la tête pour regarder,

c'est qui le de  #$%&?  de touriste qui le prend en photo ?


     (Cliquez pour voir l'original)


samedi 26 février 2022

Jour 7-8

Jour 7 et 8


                                                Le matin de la même fenêtre


Au matin une officière, probablement d’un parc cogne à ma porte, j’ouvre et elle me dit que je n’ai pas le droit de stationné ici, faut que je décolle d’ici. Je m’excuse en expliquant que le chemin où je suis stationné est barré par des pilotis, juste derrière le camion alors… ? Et bien ce chemin, monsieur est un sentier pour les birdies, les observateurs d’oiseaux, ah bon! I’m sorry mam,
 I’ll leave in 10 minutes.





Pour entrer et sortir de cette île pittoresque, on emprunte une route bétonnée sur pilotis qui fait un bon 5 kilomètres. Je me demandais pourquoi cette super structure pour une plage, un village et un parc national, mais  si on ne tourne pas à droite après cette route et on continu tout droit on arrive à port Fourchon, un vieux port de l'époque française qui aujourd'hui est devenu un port pétrolier.
Ceci explique cela.

Je quitte l'ancien delta du Mississippi en remontant vers le nord puis je replonge au sud dans l'actuel delta du même fleuve, je passe le bayou Chauvin puis je fais un crochet à droite et je remonte vers le bayou Dulac. Ce bassin hydrographique est plus affairé, les routes principales longent les canaux de navigation où mouillent un grand nombre de petits bateaux de pêche. Ce sont des canaux et des routes en cul-de-sac, la désolation de l'ouragan Ida est omniprésente. 


Aujourd'hui il fait 16 degrés, je suis à Houma dans un stationnement de Loews. Toujours du bon Wi-Fi. Le frigo ne refroidit pas assez, je suis en mode réparation. J'ai acheté 5 sacs de glace, tout le congélateur et le contenu du frigo sont dans le grand tiroir qui sert de glacière.  J'ai dû débrancher et sortir le frigo, il est présentement couché au sol pour 2 heures. Je vais, entre-temps, voir ce qui ne va pas avec les marches. Ce ne sera pas facile de remettre le frigo dans son trou, mais je vais y arriver. Le temps est nuageux et j'ai des étourneaux qui jasent en faisant toujours des sons surprenants. 

J'écoute une station de radio qui louange «Jesuuuus» avec de la musique répétant que, «God is everywhere, he's strong and he is besides me». On dirait que ces stations s'adressent à des gens désespérés qui n'ont que God et sa musique pour les soutenir dans leurs vicissitudes...c'est peut-être le cas. Je me dirige vers Saint-Martinville près de Lafayette où le beau Gabriel Lajeunesse et les siens ont été déportés par Les Anglais.

 

Wiki: Saint-Martinville est le chef-lieu de la paroisse de Saint-Martin, en Louisiane (États-Unis). Peuplée de 6989 habitants, la ville, située au cœur de la région Acadiane, est considérée comme le centre de la culture cadienne.







                                 

Une journée de radoubs.

Le frigo est couché sur son flanc pour que l'ammoniaque retourne dans son réservoir. C'est comme ça qui faut faire...je ne fais que suivre les indications de réparateurs de frigos de VR.



Dans la paroisse Lafourche en descendant vers Grand Isle après ma sortie de La Nouvelle-Orléans.







     Dans la paroisse Lafourche en descendant vers Grand Isle après ma sortie de La Nouvelle-Orléans



Dans la paroisse Lafourche


                                        Dans la paroisse Lafourche

Maintenant dans le bassin hydrographique du Mississippi. Ce bassin hydrographique est plus affairé, les routes principales longent les canaux de navigation où mouillent un grand nombre de petits bateaux de pêche.




Bon et bien il n’y a pas juste des bateaux dans le canal.
Remarquez les 2 types qui font je ne sais quoi.
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Cimetière La Butte 1900-1990

Un cadrage parfait.



Cimetière de La Butte dans son environnement du vingt-et-unième siècle.
(Cliquez pour la grandeur originale)




mercredi 23 février 2022

Jour 6

Grand Isle, 

Louisiane: 26 degrés

 Grand Isle est en fait une station balnéaire, il y a les locaux, un port pour chalutiers, mais la plupart des cottages sont inhabités, ce sont des bâtiments pour fin de location comme à Outer Bank en Caroline du Nord


Le camion s'est reposé sur une dalle de béton là où une maison 
se trouvait. Derrière le VR, des tuiles turquoise sont visibles.



Derrière les cottages


Puis derrière les dunes



L'eau ne fait pas mal alors elle doit être aux environs de 22 degrés.


Plusieurs cottages se font déjà réparer, d'autres attendent leurs sorts.





On vise les hauteurs, mais faudrait pas partir au vent comme un fétu de paille.




Baptisé "La petite Maison"


Les dégâts sont importants


Les ouragans c'est comme la loterie.



En sortant de Grand Isle, c'est Elmer Island et sa plage du même nom. J'y ai passé l'après-midi. Aujourd'hui le trajet s'est résumé à 10 kilomètres.

(Cliquez pour la taille originale)




Une immense plage qui est aussi un refuge pour oiseaux, durant la période estivale ça doit être plein de pickups et la faune qui les accompagne. À l'extrême droite, deux véhicules sont stationnés, ça donne une idée de la dimension du décor.

(Cliquez pour la taille originale))



Les bayous sont des labyrinthes de chemins et de canaux.

Bayou signifie...serpent.





C'est ici que se termine ma journée, cette image est prise de la fenêtre de la dinette dans le VR. 

Il est interdit de stationner sur la plage ou dans le parc alors je suis juste à la sortie, stationné sur une voie abandonnée près de la bagnole qui flotte dans le canal. Il y a des clapotis dans l'eau et j'ai cru entendre un bébé crocodile appeler sa mère, naaa... les bébés crocos n'appellent jamais leurs mères, car papa viendrait les bouffer.






 

Jour 5

Nouvelle-Orléans

Walmart

J’ai dû changer de Walmart, car un gentil agent de sécurité est venu me dire à 22 heures  qu’on n’autorisait pas les stationnements  de nuit.  Je lui ai demandé où je pourrais bien aller , il a réfléchi un peu puis il m’a recommandé un autre Walmart  à Tchoupitoulas Street oui, oui, il me l’a même é-p-e-l-é… t-c-h-o…

 

Je me suis donc rendu à ce nouveau spot, il m’avait recommandé de stationner avec les voitures de police oui, avec la police. Je me suis approché du quartier français encore plus. Le lendemain je n’ai eu qu’à parcourir 6 kilomètres et bingo j’y étais.


Ici, ça semble sécuritaire! Il y a un autre stationnement  juste à la droite du VR avec encore plus de véhicules de police.





Quartier Français

Lundi 12:00 hres

26 degrés

 

Ce n’est pas la foule à cette heure, ça fait vraiment mon affaire. il y a un stationnement public et il y a quand même beaucoup de véhicules, se trouver une place avec un VR de 24 pieds et une moto accrochée derrière, ben c’est un peu stressant, tu ne veux pas d’accrochage.

27$ US pour 3 heures, ouach! 

 

Bon et bien pour l’ambiance ce n’est pas top comme  ambiance que l'on voie les vendredis et samedis soirs dans les films , on est lundi midi, mais c’est OK pour moi j’ai déjà goûté aux bains de foule à 30 degrés et j’essaie d’éviter le calvaire maintenant. Certains s’enivrent, moi  je m’énerve dans cette promiscuité.  On entend un peu de jazz, c’est un peu comme le travail le lundi matin, tout est engourdi. On sent que les amuseurs publics, les peintres, diseuses de bonne aventure, caricaturistes sont là pour la business et toi tu es là pour d’amuser donc les filets sont tendus, faut juste pas s’entremêler,  il y a même un gars avec une dactylo qui est prêt à t’écrire un poème juste pour toi. On recommande aux touristes que nous sommes d’apporter des petites coupures 1 dollar, 5 dollars pour encourager les musiciens et amuseurs publics.

 

Je n’hésiterai pas tout de même à passer une soirée en bonne compagnie dans ses rues. L’ambiance est festive, la musique est joyeuse. Entre Las Vegas un samedi soir et Le French Quarter il n’y a pas de doute c’est la Nouvelle-Orléans qui gagne, pour avoir visiter la strip de Las Vegas à deux reprises le vendredi et samedi soir, l’ambiance est plutôt trash, mais ici c’est presque familial, les bâtiments sont à hauteur humaine, des rues étroites, des bâtiments de trois étages pas plus, pas de béton et de  trompe-oeils,  juste des trompettes.





L'après-midi je me suis dirigé vers un grand parc urbain, je voulais juste aller dans un parc, il faisait 28 degrés et que je venais de passer de chemise à manches courtes et shorts à camisole et sandales alors je voulais juste les étrenner un ti-peu. Ce grand parc fait au moins 5 kilomètres, il y a des lacs, un musée, un jardin de sculptures, un jardin botanique et des tas de terrains de baseball et ça dans le seul kilomètre que j’ai marché.

 

Il y a avait des équipes de jeunes joueurs de baseball qui s’entrainaient et des classes d’élèves qui pratiquaient l’athlétisme, Wow! J’étais quand même sous le choc, j’étais, encore il n’y a pas 4 jours, dans la neige, le frette, le froid et là je regarde ce garçon s'entrainer à frapper la balle dans le silence d’une fin d’après-midi à La Nouvelle-Orléans à 28 degrés…en sandale.


Ce n'est pas luxuriant comme en été mais quand t'arrive du Québec en plein mois de février...c'est la fête!



Bon et bien j'ai enfin trouvé l'arbre où Forest a enterré sa Jenny
     J'ai enfin trouvé l'arbre où Forrest a enterré sa Jenny.


Jour 5

Walmart toujours: 25 degrés

 Direction le bayou  Lafourche, plus au sud à la Grand Isle. 

 En plus du quartier français, la ville de La Nouvelle-Orléans a de très beaux quartiers avec de belles maisons typiques et de rues bordées par de grands arbres et de pistes cyclables. Mais il y a un côté qu’on ne montre pas souvent, c’est que le quartier français et ses environs sont enclavés dans un étau de ciments et d’autoroutes aériennes qui n’en finissent plus, sans parler du centre-ville tout béton qui ressemble à tous les centres-ville tout béton du monde. Si on fait scandale avec le métropolitain qui défigure Montréal et du projet REM de l'est, ici c'est catastrophique, les plans d'urbanisme c'est comme les bacs de récupération, cherchez et vous ne trouverez...pas!

 

Pour sortir de la ville, autoroute 10 ouest, 5 voies de large bien remplies dans un sens comme dans l’autre et je suis toujours à La Nouvelle-Orléans.



Je suis arrivé à Grand Isle, le VR est stationné  sur une dalle de béton sur  le bord du golfe du Mexique sur laquelle autrefois reposait un cottage , avant l’ouragan Katrina ou peut-être encore du plus récent, Ida, d’à peine 6 mois . Ida le dernier ouragan ayant frappé la Louisiane en octobre 2021 a détruit 700 maisons sur 2800 de cette île, pas la peine de dire qu'ici c’est comme une zone de guerre, mais sans les blindées calcinés donc avec un peu de rétention et d’empathie disons plutôt une zone sinistrée. Des tas de matériaux sur le bord des rues, des cottages avec des bâches comme toit. 

 Présentement, j’entends à la fois la mer et des grillons et ce sera ma musique pour m’endormir, le ciel est rempli d'étoiles et la température est redescendue à 20 degrés.

 Bonne nuit


mardi 22 février 2022

USA - Texas - 2022

Jour 1:


Départ à 7:20, il pleut, s’arracher de chez soi en plein hiver par un matin de février pour prendre la route vers les usa, bien ça pas été facile, je me suis senti comme une fusée Saturn, Ariane et cie qui doit s’arracher de la gravité du confort avec beaucoup d’énergie, j’ai failli flancher et ranger la fusée. Je n'étais même pas rendu à Lacolle quand deux 18-roues avec benne m’ont dépassé dans la pluie , les essuie-glace ont balayés l’eau brune qui venait de baptiser le VR, adieu le beau campeur tout propre.


Je suis le seul nono qui ose se présenter et qui réveille le douanier en ce 17 février pluvieux.

Lacolle:

Je suis le seul nono qui ose se présenter et qui réveille le douanier en ce 17 février pluvieux.


Dans les Adirondacks


Pluie et plafond aussi bas que mon désir d'avancer dans ces montagnes. Dans une ascension, je me dirige vers un ciel si foncé que je me suis demandé si c’était bien le matin ou bien le crépuscule…puis après la descente un soleil très faible a osé défier le ciel opaque. Je me suis dit que c’était un mirage puisqu’il a disparu aussitôt, mais il est revenu plus fort et persistant sans vraiment percer totalement, mais assez pour faire des ombres sur la route. J’ai laissé la lumière pénétrer jusqu’au fond de ma rétine même si c’était légèrement douloureux comme lorsqu’ on allume une lumière en pleine nuit, mais à un moment donné j’ai dû abdiquer et mettre mes lunettes de soleil, car la route mouillée était devenue blanche de lumière. Les Adirondacks enfin derrière et  Albany passé, peu avant New York City, on bifurque vers la droite sur la 78 en direction de l’autoroute 81 et à ma grande surprise, le véhicule se remet à gémir, je me rends compte que je me suis remis à grimper des montagnes, c’est la chaîne des Appalaches que je connais trop bien.


La 81 traverse les Appalaches,  on dirait qu’ils ont fait exprès pour construire cette autoroute sur la cime des montagnes, bon peut être pas, mais c’est l’impression que j’ai quand je regarde dans les vallées en contrebas et que je vois les villes au loin. C’est une autoroute très fréquentée par les camions de 18 belles roues qui roulent à un train d’enfer. Il pleut, tu suis un 18-roues qui t'asperge de toute l’eau du lac Champlain en même temps qu' un convoi de 4 autres de ses amis te dépasse à 120 km/h…en montée. Disons pour résumé la journée: pluie, bruine, vent, brume parfois et 18-roues.


Arrêt à Harrisburg, Pennsylvanie.

Walmart

Température.: 4 degrés


Jour 2

Départ un peu tardif, l’horloge n’avait pas été mise à l’heure avancée et en plus j’étais fatigué…de la route.


Température: 5 degrés

Épicerie chez Walmart pour fruits et légumes.


Au matin50/50 de bleu et de nuages. La pluie c’est fini, mais les 18-roues sont toujours en majorité.

Le défi de la journée, le vent latéral qui te pousse sur la voix de gauche où les grosses locomotives te passent, ça demande beaucoup d’attention, le ciel devient de plus en plus bleu, mais la température descend même si je roule vers le sud, les Appalaches font ce qu’ils font ils refroidissent l’air, je passe toute la Pennsylvanie puis la Virginie occidentale, West Virginia pour les intimes, les champs sont à découvert et jaune paille, les vaches et chevaux sont dehors et prennent du soleil. Au coucher du soleil le thermomètre indique moins deux et le réservoir et la plomberie sont gorgée d’eau, je préfère donc continuer de rouler en soirée espérant que je verrai le bout des Appalaches, le vent est tombé et les camions sont allés faire dodo, à ma grande surprise toutes les aires de repos pour camions sont remplies à craquer des deux côtés de l’autoroute. Je roule dans une noirceur bien balisée, devant moi un long lacet de lumière rouge qui monte tourne lentement et redescend puis remonte lentement tout au fond de la nuit, c’est très calme et ça fait du bien d’entendre la musique enfin dans un silence relatif. Je décide tout de même d’arrêter à 22:30, car la température est toujours de moins 2 degrés. Je monte un peu le chauffage pour le coucher en ouvrant toutes les portes où il y a des tuyaux, l’eau du réservoir d’eau chaude est chauffée, au petit matin je repartirai le chauffage de l’eau.




Arrêt Knoxville, Tennessee

Walmart

température : 4 degrés


Jour 3


Toujours sur cette 81, pas de vent, un ciel bleu mur à mur et 8 degrés au départ, la 81 se change en 40 puis en 75  et en 20 au final il fait 15 degrés, l’Alabama est bien entamé. Les montagnes abruptes font place à de longues montées, les arbres sans feuilles demeurent toujours caduques, mais apparaissent des forêts de grands pins qui bordent l’autoroute et son centre.



Arrêt Tuscaloosa, Alabama

Walmart

Température: 14 degrés






Jour 4

Tuscaloosa, 7 degrés


Une belle journée sur la route, je finis de traverser l’Alabama. J’ai eu une petite pensée pour Forrest Gump et sa bien-aimée Jenny. J’ai eu beau chercher un grand terrain gazonné avec un immense arbre, mais en vain, à 110 km/h on ne peut pas trop s’épivarder sur le paysage. Je prends la 59 plein sud pour traverser l’état du Mississippi…Mississippi…Tennessee, ça doit être un bègue qui a baptisé ces deux états ou un abonné au Scrabble.


Enfin, la température est douce, j’ai pu mettre un t-shirt…à l’envers parce que ma Sandra n’est pas avec moi j’ai fait un Walmart et un dépanneur comme ça.  J’ai voulu acheter de la bière chez Walmart avant de prendre la route avec de la confiture et du lait. La confiture manquante parce que j’avais oublié que Sandra m’avait fortement recommandé de ne pas oublier de prendre celles du frigo qui ont été aussi achetées chez Walmart lors d'une une sortie antérieure.


À la caisse libre-service, ça bloque à la bière, comme chez nous je demande de l’aide, car c’est toujours une question d’âge, mais la préposée me baragouine quelque chose et retire les bouteilles. Je suis sorti bredouille avec ma confiture et mon lait. Rendu au camion j’ai googlé: Alabama + alcohol + Sunday  et ça = pas de bière le Sunday. Ce qui est troublant c’est que je n’ai rien compris pantoute de ce qu’elle m’a dit avec son accent Alabamois et son masque même pas le mot Sunday. Ça promet avec l’accent du Texas, mais heureusement les Texans abhorrent les masques.


La température maximale, un beau 21 degrés, la cabine est chaude et l’air di Mississippi entre par les bouches d’aération.


Arrivé enfin à la Nouvelle-Orléans à 18:20 à 10 km près, car j’ai atterri, vous pensez où? 

Walmart. Demain j’irai explorer le vieux quartier et je ferai quelques repérages pour un coin plus tranquille. En arrivant dans l’immense stationnement, je remarque des tours réparties un peu partout dans le stationnement avec des lumières stroboscopiques bleues perchées à 10 mètres, tout en haut. J’ai cru un moment que c’était parce qu’il y avait un aéroport tout près, mais avec les lumières bleues qui «strobent» chaque tour a une batterie de caméras et tout en bas c’est écrit «patrol came» hum…j’ai mon poivre anti-ours au cas où un ours voudrait s’en prendre au véhicule. 


New Orleans 19:00 hres 16degrees.

Lundi à Jeudi inclus: 27 degrés, je pense que je vais rester un peu

 


On dirait qu'il se passe des choses bizarres dans ce stationnement