Marc-André Coté de www.photoelements
Bienvenue sur mon blog.
Ces premiers messages serviront de plate-forme sur les techniques et esthétismes que je commenterai tout au long de ce blog. J'y ajouterai des messages plus techos de tant à autres sur les équipements et les techniques.
Voici les images que j'expose présentement au collège du Vieux-Montréal dans le cadre de l'exposition qui se joint à la biennale photo de Montréal. Un choix qui recoupe des images allant de New York à Paris sans oublier Montréal.
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Arnold Newman - 1918-2006
Portrait de Arnold Newman à la manière de Arnold Newman dans son studio à New York. Arnold newman photographe américain à qui l’on doit les portraits environnementaux des personnalités des années 1940 jusqu’aux années 70.
Un inspiration pour plusieurs photographes, on lui doit Le prix Arnold Newman qui encourage chaque année les photographes les plus créatifs dans le domaine du portrait.
Igor Stravinski, Fernand Léger, Frank Loyd Wright, Pablo Picasso, Man Ray, Piet Mondrian. Jackson Pollock, Alberto Giacometti, Cocteau, Calder, Oppenheimer, Harry S. Truman, Nixon, John F. Kennedy sont quelques un des nombreux personnages du vingtième siècle qu’il aura eu la chance de cadrer avec sa caméra.
Son livre le plus connu: One Mind’s Eye
Van Dyke Brown (Simulation)
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Le Van Dyke brown est un procédé photographique qui fut utilisé au 19e siècle, il fut nommé ainsi pour sa ressemblance avec la couleur brune des huiles du peintre Flamand Van Dick.
Dans les années 1980 jusqu’à l’avènement du numérique, on enseignait au collège du Vieux-Montréal diverses techniques de procédés anciens. D’ailleurs, le courant était assez répandu et répondait probablement à la soif des artiste-photographes de s’échapper du cadre formel et surstandardisé des papiers photographiques commercialisés par les grandes compagnies. Toutes les surfaces se ressemblaient ainsi que la neutralité impeccable de leurs gris.
Certains artiste-photographes voulaient retrouver le contrôle et la satisfaction de choisir la teinte, la texture, la couleur, l’épaisseur et même le format de leurs images.
Aujourd’hui, ironiquement, grâce à l’impression jet d’encre nous avons regagné ce contrôle qui nous avait lentement échappé.
En 1984, j’avais fait le choix de transposer mes images de New York sur ce procédé pour ce désir de changement, mais je voulais également utiliser un médium issu d’un autre siècle pour créer une perspective temporelle avec des images alors contemporaines. Je désirais créer une illusion de recul comme si ces images de notre présent appartenaient à un passé lointain et ne nous concernaient plus. Aujourd’hui, ces images ont presque trente ans, je crois que cette dissonance entre le présent et le passé fictif fonctionne toujours, car il n’y a pas encore suffisamment d’espace entre nous et la fin du siècle dernier.
La simulation du van dyke Brown est un exercice visuel, aujourd’hui, mes images se déclinent avec ou sans les coups de pinceau.
Wall Street, une autre époque mais toujours avec les mêmes figures, si j'avais engagé des modèles pour jouer le rôle des businessmen, ils n'auraient guère fait mieux.
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Washington Square - The Piano Man
Cette image fut prise un soir à l'Halloween.
Rien ne laisse paraître que cette photo fut prise directement sous l'arc du Washington Square.
On peut presque entendre la musique en regardant les visages des spectateurs.
Quel ne fut pas ma surprise de voir cet été même par un
beau dimanche après-midi,
un autre piano au même endroit mais, cette
fois-ci, quel piano! Un piano à queue sortie
tout droit d'un magasin
avec un pianiste qui jouait des mélodies classiques.
J'ai évidement
pris quelques clichés ; ) à suivre...
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View on Statue of Liberty at Battery Place Esplanade
Battery Park, avec 40 minutes de patience, on espère que les éléments se placeront tout seul, mais quelques fois il faut user de ses connaissances de photoshop pour parvenir à l'image qui dégagera l'impression que l'on souhaite.
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Cette image me fut inspirée par une autre, comme c'est souvent le cas pour la majorité des photographes. Elle se veut la réminiscence d'une photographie facilement trouvable sur le web. On ne peut plus aujourd'hui observer les rayons de lumière, probablement parce qu'il y a un édifice attenant qui fait de l'ombre sur la station.
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NY+grand+central+1941 by John Collier |
La réminiscence dans son acception usuelle, désigne un souvenir imparfait, une
conception qui se présente à notre mémoire sans que
nous en reconnaissions précisément l'origine; par exemple,
un vers qui nous revient à l'esprit sans que nous nous rappelions
quel en est l'auteur, un motif musical que nous fredonnons sans savoir
où nous l'avons entendu.
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Central Park, une fin d'après-midi, un dimanche, il fait un temps ravissant, c'est la dernière belle journée de l'automne les gens le savent, ils ne veulent plus rentrer chez eux dans leurs appartements. Il y a cet homme qui vend des barbes à papa, on dirait qu'il porte un tutu puis il y a cet homme qui joue du saxophone. le soleil perce entre les deux buildings... moments magiques je vous le dis.
Une fin d'après-midi froide au vieux port, le soleil disparait derrière le Mont Royal.
L'heure bleue est arrivée, le voilier Sedna est à quai.
C'est la nuit ou c'est l'aurore, il est 3:40 du matin. Rien ne bouge sauf le photographe qui gèle et les Bobies qui veillent sur lui.
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Paris - Cathédrale Notre-Dame - 091
L'instant décisif où l'on peut figer un moment parfait. La main qui tient l'appareil, le collier, les doigts qui semble cadrer, l'oeil, le visage souriant de l'amie qui semble en contemplation et enfin, la cathédrale Notre-Dame comme arrière plan. Sont-elles en train de se photographier ou regardent-elles déjà leur portrait saisi?
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